Le cerveau
d’enfants bilingues doit faire beaucoup moins d’effort que celui des enfants
qui ne maîtrisent qu’une langue pour résoudre de simples calculs. L’Université
Libre de Bruxelles (VUB) a réussi à le prouver avec des scanners du cerveau.
Selon, la
VUB, l’enseignement en immersion a beaucoup d’avantages. ‘En suivant un
certain nombre de cours en néerlandais – vingt pourcents sont déjà suffisants –
les enfants sont capables d’apprendre une seconde langue de manière intégrée et
naturelle.’
Ce qui est
de plus étonnant, c’est que l’enseignement en immersion n’a pas que des effets
positifs sur l’apprentissage de la seconde langue, mais aussi sur
l’apprentissage de la langue maternelle. Les enfants qui ont appris
d’autres matières en seconde langue maîtrisent celles-ci aussi bien, même
parfois mieux que lorsqu’ elles sont données en langue maternelle. Selon la VUB,
pour certaines écoles, les résultats en mathématiques – matière vue en seconde
langue – étaient plus qu’excellents. L’effet positif se fait surtout sentir
chez les élèves de l’enseignement primaire.
Selon les
chercheurs de la VUB, le cerveau est plus actif pendant les cours de seconde
langue. Faisons une comparaison avec un athlète. Au plus un athlète
s’entraîne, au plus ses performances sont meilleures. Au plus le cerveau est
stimulé et conditionné, au plus ses prestations sont meilleures. Il est donc
conseillé de commencer l’enseignement en immersion aussi vite que possible,
par exemple en maternelle.
Pour la
première fois, la VUB a des preuves concrètes grâce aux scanners. Il y a clairement une différence visible
entre les enfants unilingues et bilingues sur les scanners. Cette preuve
pourrait être la bonne justification pour commencer l’enseignement en
immersion dans des écoles néerlandophones. Cette recherche, qui n’est pas
encore terminée, a été effectuée sur trente enfants.
Traduction libre de l’article paru le 17/08/2009 dans “Het Nieuwsblad” par Meester Alexis